Prononciation des consonnes

En hébreu, toutes les lettres sont des CONSONNES. Il n'y a donc pas de voyelles, comme en français. Pour les remplacer, on emploie des signes qui sont soit placés sous la lettre soit à gauche. Il y a mêmes certains qui sont placés en haut et à gauche. On abordera ces "voyelles" hébraïques dans la page qui leur sont consacrées. On doit juste retenir qu'il existe cinq sons voyelles ( a, è, i, o, ou) appelés signes-voyelles.

Mais concentrons-nous sur les consonnes qui constituent l'essentiel des lettres de l'alphabet hébraïque. Elles ont une prononciation différente si on les lit suivant la tradition ashkénaze et la tradition séfarade. À ce sujet, le chercheur Nicolas Baguelin a judicieusement dressé un comparatif phonétique des différentes traditions linguistiques qu'il a pu aborder durant ses premières études d''hébreu, à savoir la tradition massorétique, yéménite, séfarade, ashkénaze et moderne (hébreu des sabras), et qu'il a mises en ligne sur son site. J'ai pris le loisir de reproduire le tableau comparatif des différentes prononciations des lettres hébraïques.  

Il faut savoir qu'en hébreu, une consonne et un signe-voyelle constituent une syllabe à part entière. Ainsi, pour lire correctement l'hébreu, il faut commencer par associer la consonne au signe qui se trouve en dessous, à sa gauche ou au-dessus, pour prononcer la syllabe ainsi constituée comme si elle était un mot en soi.

Exemple : soit  (veïth), une lettre de l'alphabet hébraïque. Si elle apparaissait surmontont la petite barre horizontale qui, en hébreu, correspond à la voyelle a, ainsi , on la lirait VA.

Chose importante à retenir. En hébreu, le nom d'une lettre sert à en indiquer le son initial. Ce son initial est appelé son neutre ou son-significatif. Or, dans la lecture, c'est le son neutre d'une lettre qui compte - et non son appellation.

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